La mer se fraye un chemin entre les montagnes, creuse des vallées et des rivières qui remontent les terres. Gelé la plus grande partie de l’année, le fjord est navigable seulement à la fin de l’été et à l’automne.
Dans notre imaginaire, le Groenland est un pays blanc, recouvert en majorité d’une gigantesque calotte glaciaire qui participe à réguler le climat mondial en renvoyant les rayons solaires dans l’atmosphère.
Pourtant Erik le Rouge, premier européen à avoir navigué le long des côtes de ce pays a décidé qu’il serait vert, et l’a baptisé ainsi « Green Land ».
La tundra arctique, seule végétation courageuse qui ose pousser sur le rivage, n’a que quelques mois par an pour grandir, et les arbres ne mesurent que quelques centimètres. A l’automne, telle une véritable forêt, elle se pare de couleurs flamboyantes qui se marient avec les nuances de la glace et des roches millénaires.
Ni blanc ni vert, le Groenland aux mille couleurs sous les lumières polaires nous envoûte. Il nous montre un autre visage et la gamme la plus riche des couleurs de l’Arctique.